La mission de la Chaire
 

La Chaire de Recherche du Canada sur la recherche partenariale et l’empowerment des jeunes vulnérabilisés (CRC-ReParE) est une Chaire de recherche de niveau 1 financée par le Programme des chaires de recherche du Canada – Conseil de recherches en sciences humaines (2023-2030). Elle a pour objectif de produire des connaissances empiriques et intersectionnelles sur les logiques d’exclusion et d’inclusion sociale des jeunes vulnérabilisé·e·s. 
Aux fins de la Chaire, les groupes de jeunes vulnérabilisés sont ceux faisant face à des obstacles de nature systémique et à des conditions d’oppressions multiples les empêchant de s’épanouir pleinement en société.

La Chaire s’intéresse particulièrement à la recherche et aux méthodologies à déployer auprès des jeunes de moins de 25 ans en cohérence avec les travaux de la CRC sur les enfants transgenres et leurs familles (niveau 2) dont Prof. Pullen Sansfaçon a été titulaire entre 2018 et 2023.
Les travaux de la Chaire s’intéressent donc spécifiquement aux jeunes de la diversité des genres vivant à l’intersection d’autres dimensions sociales, puisque les difficultés sont amplifiées lorsque les jeunes vivent des oppressions multiples (p.ex. race, handicap, sexe et âge). 
Projects aim to understand the experiences of trans and non-binary youth, sexual diversity youth, detransitioning youth, and Two Spirit youth. As the successor to the Canada Research Chair on Transgender Children and Their Families (CRC-ETF), CRC-ReParE pays particular attention to gender-diverse youth living at the intersection of other social dimensions, since difficulties are amplified when youth experience multiple oppressions (e.g. race, disability, gender and age). The Chair has also extended its work to issues affecting aboriginal youth, particularly trans and indigenous.

Les activités de la CRC-ReParE sont basées sur une approche transaffirmative qui reconnaît une vision fluide et non binaire du genre, dépassant les catégories « masculin » et « féminin ». Cette approche met l'accent sur le soutien, le respect de l'autodétermination et la valorisation de l'expertise des individus sur leur propre vie (Pullen Sansfacon 2015 ; Médico et Pullen Sansfacon 2018 ; KeoMeyer et Ehrensaft 2018). L'approche transaffirmative vise à permettre aux individus de vivre et d'exprimer librement le genre qui leur convient, sans limite, rejet ou restriction (Hidalgo et al., 2013).

Titulaire de la Chaire

Annie Pullen Sansfaçon

Annie Pullen Sansfaçon, professeure à l’école de travail social à l’Université de Montréal est titulaire de la CRC-ReParE et anciennement titulaire de la CRC sur les enfants transgenres et leurs familles. Elle est aussi depuis 2023 vice-rectrice associée aux relations avec les Premiers Peuples et a co-fondé en 2020 le Centre de recherche interdisciplinaire sur la justice intersectionnelle, la décolonisation et l’équité (CRI-JaDE). Annie Pullen Sansfaçon est une chercheuse engagée dont le travail s’inscrit à la croisée du travail social et de l’éthique. Son expérience en tant que femme Wendat et parent d’une enfant de la diversité de genre l’a amenée à centrer ses travaux autour des enjeux touchant les jeunes trans et leurs familles ainsi que les enjeux autochtones. À travers les méthodologies et interventions ancrées dans des perspectives trans-affirmatives et anti-oppressives, ses travaux visent non seulement à comprendre les réalités de ces groupes vulnérabilisées mais aussi à développer leur autonomie et leur pouvoir d’agir et de confronter les oppressions.
Prof. Pullen Sansfacon s’est déjà imposé comme leader, à l’international, sur le sujet des enfants et des jeunes transgenres ainsi que sur les méthodologies qu’elle utilise pour produire la donnée empirique. Un indicateur fort de l’impact de ses travaux est qu’ils sont cités dans les plus récents Standards de soins de l’Association mondiale des professionnels en santé trans (2022), document faisant état des connaissances les plus solides en matière d’intervention auprès des personnes trans, et selon les consensus d’experts (méthode Delphi). Le document 'Lignes directrices en matière d’éthique à la recherche auprès des communautés trans' qu’elle a coécrit dans le cadre des travaux du comité Recherche de l’Association canadienne des professionnels en santé trans est aussi cité comme ressource importante à l’international, comme en France.
Elle a été élue en 2023 membre du collège des nouveaux chercheurs et créateurs de la Société Royale du Canada,et a recu le prix Mérite du Conseil Interprofessionel du Québec Conseil Interprofessionel du Québec's Prix Mérite (travail social) la même année.
Les travaux de recherches de la Prof. Pullen Sansfaçon ont également été reconnus par plusieurs organismes comme ayant contribué de manière significative au développement des connaissances sur le sujet ainsi qu’au changement social s’étant produit au Québec, au Canada et à l’international. Elle a ainsi remporté le prix Femme de mérite pour la Recherche et l’innovation en 2017, le prix Droits et liberté de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse en 2016 et une Médaille de l’Assemblée nationale en 2015. Ses travaux lui ont également valu des invitations à offrir des formations sur mesure à l’international aux États-Unis et en Afrique du sud. Prof. Pullen Sansfaçon est d’ailleurs chercheuse associée à l’University Stellenbosh en Afrique du Sud, mandat qui a été renouvelé jusqu’en 2025. Avec ses collèges Singh, Todorovic, Gotovak et Bauer l'équipe s’est vue décerner le Canadian Pediatric Society - Mental Health Section Research Award 2022 pour leur affiche “Self-Care and Coping Behaviours Among Trans and Gender-Diverse Adolescents in Clinical Care: A mixed methods study”.

Employé·e·s

Valérie Arpin (elle)

Conseillèr·e principal·e à la recherche
Valérie Arpin est employée à l’école de travail social en administration et en recherche. Elle s’intéresse aux enjeux de santé que vivent les personnes 2SLGBTQI+ d’un point de vue intersectionnel et décolonial. Elle travaille également à la Clinique Mauve de l’Université de Montréal.

Morgane Gelly (elle/iel)

Senior Research Advisor
Après avoir obtenu en France une double licence en anthropologie et en sociologie, Morgane s’est envolé·e pour Montréal afin d’approfondir son intérêt pour les études sur le genre. Iel a validé en 2018 une maîtrise en sociologie à l’UQAM en présentant un mémoire sur l’accès aux soins gynécologiques pour les hommes trans. Depuis 2019, Morgane a travaillé auprès d’Annie Pullen Sansfaçon en tant que coordonateur·rice de recherche à la Chaire de Recherche du Canada sur les enfants transgenres et leurs familles notamment sur le projet Discours (De)trans. En 2023, iel a intégré le poste de conseillèr·e principal·e à la recherche pour la nouvelle chaire ReParE.

Sei Laroche-Tanguay (il/they)

Coordonnateur des partenariats
Sei Laroche-Tanguay est un étudiant en sexologie à l’UQAM. Dans l’intérêt d’approfondir ses connaissances en études de genre et répondre aux besoins des populations trans et non-binaires, il a complété un BAC en sexologie et réalisé un stage d’étude chez Action santé travesti(e)s et transsexuel(le)s du Québec (ASTT(e)Q). Son sujet de maîtrise s’intéresse à la pratique du cosplay au Québec et l’exploration du genre des personnes trans et non-binaire. Sei est actuellement le responsable de la coordination des partenariats pour l’Équipe de recherche.

Marielle Aithamon (elle/she)

Assistante de recherche
Marielle termine actuellement son doctorat d’anthropologie socioculturelle à l’Université de Montréal. Ses recherches se focalisent sur la fragmentation communautaire et les spectralités queer (temporalités, espaces interstitiels, indéfinitions et formes de non-existence) comme modalités de réinvention sociale. Elle travaille également sur les mouvements d’occupation et la fatigue militante, ainsi que sur la pratique de l’écriture ethnographique et anthropologique. Son travail de recherche l’a amenée à travailler dans divers milieux, des services de santé montréalais au Village gai, en passant par Parcs Canada et l’Association des Arts Médiatiques Indépendants. À la Chaire, elle travaille sur le projet Discours (de)trans depuis janvier 2024 et participe à la rédaction d’articles.

Tommly Planchat (il/lui)

Assistante de recherche
Tommly Planchat est assistant de recherche pour la chaire depuis 2021. Il s’est spécialisé à la maitrise en psychologie sociale de la santé, avec un intérêt particulier pour les études sur le genre. Il a travaillé par la suite, en tant que chargé de projet et intervenant auprès des personnes LGBTQI+, des personnes en situation de handicap et plus récemment auprès des adolescent-e-s. Il a été coordonnateur clinique dans un centre pour jeunes, dans lequel il a commencé à donner de la formation pour des pratiques professionnelles inclusives et anti-oppressives. Il travaille actuellement sur le projet Discours (De)trans.

Étudiant·e·s et chercheur·e·s

Félix Bélanger (Iel, accords fluides de genre)

Candidat·e au doctorat en psychoéducation et assistant·e de recherche
Félix Bélanger est étudiant·e au doctorat en psychoéducation à l’Université de Montréal. Iel se passionne pour la recherche auprès de populations vulnérables qui incluent les personnes 2SLGBTQIA+, et les jeunes en difficultés d’adaptation en milieu scolaire. Son projet de thèse concerne l'expérience du climat scolaire de genre chez les élèves trans et non-binaires au secondaire. Ce projet est soutenu par son expérience clinique comme psychoéducateur·ice en milieu scolaire, ainsi qu’un cadre théorique interdisciplinaire qui inclut le genre comme construit social, la théorie du stress des minorités, et la théorie de l’appariement personne-environnement. Iel travaille présentement en collaboration avec Madame Claude Amiot et le reste de l'équipe de recherche pour le projet d'engagement citoyen.

Mathieu Boivin (il/lui)

Candidat au doctorat en sciences humaines appliquées
Mathieu Boivin poursuit un doctorat en sciences humaines appliquées sous la supervision conjointe de Nicole Gombay et d’Annie Pullen-Sansfaçon. Sa thèse porte sur la décolonisation de l’éthique de la recherche. Il y propose des changements systémiques, structuraux et positionnels à adopter par les personnes chercheuses et les institutions de recherche afin d’amener plus d’humilité et d’équilibre au sein des relations de recherche. Cumulant près de dix ans d’expérience avec de nombreuses communautés autochtones au Québec et ailleurs, il occupe aussi les fonctions de coordonnateur des programmes en études autochtones et de chargé de cours à l’Université de Montréal où il enseigne l’histoire coloniale au Québec, les rouages et les vices du système socio-économico-politique et l’éthique de travail et de recherche en contextes autochtones.

Charles-Antoine Thibeault (il/lui)

Candidat·e au doctorat en service social et coordonnateur de recherche
Charles-Antoine Thibeault est musicothérapeute et étudiant au doctorat en service social à l’Université de Montréal sous la supervision d’Annie Pullen Sansfaçon. Il a complété une Maîtrise en musicothérapie à l’Université Concordia en 2017, où il s’est impliqué à titre d’assistant de recherche, puis en tant que chargé de cours. Il s’implique depuis sa graduation sur le conseil d’administration de l’Association Québécoise de Musicothérapie, où il siège à titre de Président. Il accumule plusieurs années d’expérience à titre de musicothérapeute en pédiatrie sociale ainsi qu’au sein de l’organisme Jeunes Identités Créatives, autrefois appelé Enfants Transgenres Canada. Charles-Antoine coordonne le projet Grandir Trans.

Naomie-Jade Ladry (elle)

Candidate au doctorat en sciences humaines appliquées et assistante de recherche
Naomie-Jade Ladry, candidate au doctorat en sciences humaines appliquées, est diplômée de la Maîtrise en sciences de l’administration — gestion du développement international et de l’action humanitaire et du Microprogramme de deuxième cycle en études du genre de l’Université Laval. Ses centres d’intérêt portent sur les questions d’égalité de genre, en particulier les perspectives féministes intersectionnelles ainsi que les enjeux entourant la diversité de genre. Naomie-Jade Ladry travaille comme assistante de recherche sur le projet Grandir Trans.

Élio Gravel (il/lui)

PhD candidate in psychology
A graduate of the Université de Montréal with a bachelor's degree in music, Élio is currently a doctoral candidate in psychology under the supervision of Annie Pullen Sansfaçon. He has been teaching guitar to children and teenagers for several years, and is particularly concerned with young people's sense of inclusion. His main areas of interest are resilience, authenticity, emotional experience and social support, particularly in contexts of intersectionality. Élio's involvement in this field of research aims to contribute to the destigmatization of diversity and collective emancipation from systems of oppression. His ideal: to contribute to the construction of a world where everyone has the opportunity to flourish through the precious experience of acceptance and validation.

Manvi Arora (elle)

Chercheuse post-doctorale
Manvi Arora est chercheuse postdoctorale à l’Université de Montréal et chercheuse bénévole auprès de l’Association pour la Santé Trans en Inde (ATHI). Elle est titulaire d’un doctorat en éducation de l’Université de Delhi. Elle détient aussi trois diplômes d’études supérieures en psychologie, sociologie et éducation. Depuis plus d’une décennie, elle travaille en étroite collaboration avec les communautés trans indiennes pour défendre leurs droits à l’éducation et à la reconnaissance de leurs identités. Elle est l’une des auteures et membres du comité chargé d’élaborer des lignes directrices nationales et du matériel de formation pour l’inclusion des enfants trans dans le système scolaire indien en mettant l’accent sur leurs préoccupations et la voie à suivre, avec le Conseil national de recherche et de formation en éducation (NCERT) du gouvernement indien. Ses connaissances interdisciplinaires l’aident à démêler les réalités vécues et les défis sociaux liés à la non-conformité aux normes de genre prescrites, un domaine de recherche négligé par les universitaires indien·ne·s et qui consiste actuellement à faire entendre la voix des personnes indiennes trans et non-binaires. Elle chapeaute le volet indien du projet de recherche longitudinal international financé par le CIHR intitulé Grandir trans, dont elle est l’une des coauteur·e·s, et auquel participe également la Chaire ReParE.

Madame Claude Amiot (elle)

Chercheuse-Citoyenne
Madame Claude Amiot est co-récipiendaire de la bourse de recherche du programme Engagement des 3 Fonds de recherche du Québec. Elle s’est jointe à l’équipe de recherche en 2021 a titre de Chercheuse Citoyenne. Elle est présidente d’Entraide Trans Saguenay-Lac-Saint-Jean, témoignante dans le cadre du programme Pour que vieillir soit Gai et gouverneure de la Fondation Émergence. Son expérience de vie et son implication auprès de la communauté trans et non-binaire en fait une parfaite collaboratrice pour diverses recherches.

Nous joindre

CRC ReParE

Chaire de Recherche du Canada sur la recherche partenariale et l’empowerment des jeunes vulnérabilisés
École de travail social
C.P. 6128 succ. Centre-Ville, Montréal

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La Chaire de recherche du Canada sur les enfants transgenres et leurs familles est située à Tiohtiá:ke / Montréal, sur un territoire autochtone qui n'a jamais été cédé.

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